Publié le 13 décembre 2019

Ce 13 décembre 2019 s’est tenue à l’hôtel Colbert Antaninarenina la cérémonie de signature des conventions de financement au titre de l’année 2020 entre la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) et 11 gestionnaires d’aires protégées (Madagascar National Parks, WCS Madagascar, SAGE, Missouri Botanical Garden Madagascar, Royal Botanic Gardens Kew Conservation , Fanamby, The Peregrine Fund, Asity Madagascar, GERP Madagascar, Biodiversity Conservation Madagascar).

Les subventions financières allouées par la FAPBM au titre de l’ année 2020 sont de 7 780 411 731 MGA pour 35 aires protégées réparties dans tout Madagascar.

Toutes les catégories d’aires protégées de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (I, II, III, IV, V et VI) sont représentées dans le panel financièrement soutenu par la Fondation.

La FAPBM alloue annuellement des financements destinés à la conservation des aires protégées pour permettre à la biodiversité de pleinement jouer son rôle de levier de développement pour Madagascar. Les enjeux de la préservation de celles-ci dépassent, en effet, le cadre environnemental.

Les 7 millions d’hectares d’aires protégées de Madagascar assurent des fonctions vitales pour la population malgache :

  • Elles fournissent de l’eau potable, à l’instar de la Montagne d’Ambre qui constitue le réservoir d’eau potable de toute la ville de Diego Suarez, par exemple ;
  • Elles maintiennent la fertilité du sol : la population rurale malgache (près de 17 millions de personnes) vit de l’agriculture et s’appauvrit conséquemment à la perte latente du capital naturel de Madagascar;
  • L’endémicité de la biodiversité qu’elles abritent attire près de 260 000 touristes en 2018 et a contribué à hauteur de 13% du Produit Intérieur Brut national, selon l’Economic Development Board of Madagascar.

La FAPBM lance un appel d’urgence à l’endroit de tous pour contribuer aux financements pérennes du capital naturel de Madagascar : « Notre biodiversité unique au monde se trouve au cœur de multiples enjeux mais demeure cependant sérieusement menacée, souligne Sahondra RAJOELINA, Présidente du Conseil d’Administration de la FAPBM. Il nous faut agir ici et maintenant car les conséquences engendrées par sa disparition seront irréversibles ».