La pêche continentale et maritime constitue une source de revenus substantiels pour Madagascar. (7 % du PIB).
21 aires protégées abritent des zones humides labellisées RAMSAR, dont quatre des plus grands lacs du pays : Ihotry, Kinkony, Tsimembo, et Mandrozo. Grâce aux actions de conservation des écosystèmes lacustres (lacs, bassins versants, forêts environnantes, etc.), elles assurent la disponibilité de poissons et autres produits halieutiques. De nombreuses aires protégées représentent ainsi des opportunités importantes pour la pêche continentale.
Par ailleurs, Madagascar dispose de 22 aires marines protégées ainsi que d’aires protégées mixtes englobant environ 1,38 millions ha d’écosystèmes marins protégés. Ces AMP abritent environ 30 % des récifs coralliens et mangroves, dans lesquels réside une biodiversité marine importante. Ils sont complétés par les AMGL.
Les aires protégées constituent un mécanisme qui prévient la surconsommation à travers la mise en place de pratiques de pêche durable multiples : utilisation de matériels aux normes, limitation de la saison de pêche, mise en place de zones de fermeture, etc.
La pêche durable opérée par les experts gestionnaires des aires protégées et les communautés locales garantissent la pérennisation des ressources halieutiques dans les écosystèmes marins et lacustres pour le bénéfice des communautés.
Aires protégées soutenues: Antrema, Mandrozo, Tsimembo Manambolomaty
Types d’activités soutenues: Suivi des activités de pêche communautaire, pêche suivant les normes, séchage / salage et vente des produits.