Baie de Baly

Catégorie

Parc National de la Baie de Baly, Catégorie II

Gestionnaire

Madagascar National Parks (MNP)

Superficie

57 418 ha

Localisation

Province Mahajanga ; Région Boeny ; District Soalala

Label international

Zone clé pour la biodiversité, site Alliance Zéro Extinction (AZE), Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO)

Les espèces phares

Le Parc National Baie de Baly est d’une importance capitale pour la conservation in situ de la tortue Angonoka (Astrochelys yniphora), en danger critique de disparition.

La végétation est composée de forêts denses sèches semi-caducifoliées, de Tsingy, de mangroves et de savanes arborées.

Y sont recensés 7 espèces de lémuriens dont le Propithecus deckenii, 5 espèces de reptiles et 1 espèce d’amphibiens. L’avifaune est représentée par 112 espèces avec 55 espèces d’oiseaux d’eau.

Baly - FAPBM

Lémuriens

7 espèces

1 en danger critique et 3 vulnérables

Oiseaux

112 espèces

1 en danger critique (le pygargue de Madagascar ou ankoay), 3 en danger (ex : grèbe malgache) et 2 vulnérables (dont la glaréole malgache)

Reptiles

5 espèces

1 tortue endémique locale et en danger critique (l’angonoka) et 1 espèce de geckos en danger

Amphibiens

1 espèces

Carnivores

3 espèces

2 vulnérables (ex : le fosa)

Chauves-souris

2 espèces

1 vulnérable (ex : renard volant de Madagascar)

Autres mammifères

2 espèces

Plantes

35 espèces

26 endémiques de Madagascar (74 %) parmi lesquelles 3 en danger

Paysages et habitats

Forêt dense sèche, forêt dégradée ou secondaire, fourré secondaire, prairies secondaires, marais et tourbières, mangroves, milieu aquatique. Particularité : L’AP abrite des monuments et des sites sacrés « doany » : première mosquée de la région, un site avec des tombeaux d’anciens missionnaires, tombeaux des rois Sakalava, « Lavohazo » endroit où on utilise le sohihy pour construire les cercueils des rois défunts, lieu du festival rangan-dolo lié au nettoyage des tombes royales.

Pressions et menaces

Feux de brousse, trafic illégal d’Astrochelys yniphora, chasse, coupe sélective de bois dans les forêts et les mangroves, collecte de produits forestiers non ligneux, pâturage de zébu en forêt.

Valeur économique

Le parc constitue un réservoir d’eau pour la riziculture et un réservoir en ressources halieutiques qui permettent à la population d’en tirer des bénéfices en tant que sources de revenu. La zone de raphière soumise à un cahier de charges (ZUC) fournit les matières premières pour la population, dont la vente des produits constitue une source de revenu.

Contribution des communautés locales

À l’instar de toutes les aires protégées gérées par MNP, la gestion du Parc National Baie de Baly est de type cogestion collaborative avec la participation des membres des communautés locales dans les activités de conservation et de développement. Ils sont regroupés dans les CLP (comité local du parc) et les COSAP (comité d’orientation et de soutien des aires protégées).

Efforts de la FAPBM et résultats

Les appuis de la FAPBM pour le Parc National Baie de Baly ont débuté en 2014 pour les charges salariales et quelques frais de fonctionnement. À noter que le Parc National Baie de Baly a bénéficié à plusieurs reprises des FIS (fonds d’intervention spécial) pour la sécurisation des Angonoka. Cette espèce emblématique du parc national subit encore de fortes pressions actuellement quoique les trafics illicites semblent se calmer ces derniers mois.

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