Ankivonjy - Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar

Catégorie

Paysage Harmonieux Protégé, catégorie V

Gestionnaire

Wildlife Conservation Society (WCS)

Superficie

139 409 ha

Localisation

Province Antsiranana ; Région Diana ; District Ambanja

Label international

zone clé de la biodiversité

Les espèces phares

Ankivonjy présente une forte valeur paysagère. Il abrite spécifiquement l’île de Nosy Iranja avec ses deux îlots Iranja Kely et Iranja Be reliés par un banc de sable blanc mis à découvert en marée basse, l’île d’Ankazoberavina avec ses végétations denses identiques à celles de la forêt humide de l’Est, île Nosimborona, Nosy Ankisomany le Pain de Sucre Ankivonjy, et la baie des Russes entourée de forêt de mangrove. Il se distingue également par sa richesse en biodiversité appartenant principalement au domaine marin.

Oiseaux

4 espèces

1 en danger critique, à savoir l’aigle pêcheur de Madagascar

Reptiles

5 espèces

1 en danger critique (la tortue imbriquée), 1 en danger (tortue verte) et 3 vulnérables (la tortue olivâtre, la tortue caouanne et la tortue luth)

Mammifères marins

9 espèces

1 en danger (la baleine bleue) et 2 VU (le cachalot et le dauphin à bosse de l’Indo-Pacifique)

Raie et requins

25 espèces

3 en danger critique (le grand requin-marteau, le requin-marteau halicorne, la raie-guitare fouisseuse), 4 en danger (ex : le requin zèbre, le requin baleine, la raie manta)

Paysages et habitat

regroupement d’îlots et îles, récifs coralliens, mangrove, herbier de phanérogame

Pressions et menaces

Mauvaises pratiques de pêche (engin de pêche non conforme, surpêche, braconnage, pêche illicite), exploration pétrolière, hyper sédimentation, pollution marine, exploitation ailerons, capture accidentelle, collecte de coquillage, pressions touristiques, changement climatique, coupe illicite de bois de palétuviers

Valeur économique

Les activités de pêche et les activités touristiques constituent une source de revenu pour la population autour de l’AP

Contribution des communautés locales

La mise en place d’un “dina” (convention sociale locale), qui est homologué, tenu à jour et dont l’application fait l’objet d’un suivi particulier, témoigne de la grande implication des communautés locales dans l’établissement des règles d’accès aux ressources dans l’AMP, y compris la gestion de la pêche traditionnelle. Des comités de contrôle et de surveillance (CCS) ont aussi été mis en place et assurent les patrouilles et le suivi des infractions. Ces CCS bénéficient d’un appui en matériel et équipement ainsi que des renforcements de capacité périodique afin de mieux s’acquitter de leurs tâches dans la conservation de l’AP.