Réserve Spéciale de Marotandrano, Catégorie IV
Madagascar National Parks
42 200 ha
Province Toamasina ; Régions Alaotra Mangoro et Sofia ; Districts Andilamena, Mandritsara
Zone clé pour la biodiversité, Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO)
La Réserve Spéciale de Marotandrano appartient à l’écorégion du Centre, représentative de forêts denses humides de moyenne altitude.
La diversité spécifique des lémuriens est très élevée avec 12 espèces. On y recense également 88 espèces d’oiseaux et 32 espèces d’amphibiens.
12 espèces
4 en danger critique (ex : l’Indri indri – Babakoto), 2 lémuriens nocturnes en danger (ex : l’Aye-Aye) et 5 vulnérables
88 espèces
2 en danger (ex : le serpentaire de Madagascar ou Firasabe), et 5 vulnérables
38 espèces
2 endémiques locales (parmi lesquelles 1 caméléon en danger) et 2 espèces vulnérables (ex : 1 caméléon du genre Brookesia)
32 espèces
3 en danger et 2 vulnérables
2 espèces
3 espèces
22 espèces
1 vulnérable
9 espèces
7 endémiques de Madagascar (78 %) parmi lesquelles 1 vulnérable
Forêt dense humide sempervirente de moyenne altitude, marécage, prairie et pâturage secondaires, fourré secondaire, lacs permanents, grottes et cascades.
Défrichement, coupe illicite pour le bois d'œuvre, collecte de produits secondaires, feux, chasse.
La Réserve Spéciale de Marotandrano est un château d’eau où plusieurs rivières de la région prennent leurs sources.
À l’instar de toutes les aires protégées gérées par MNP, la gestion de la Réserve Spéciale de Marotandrano est de type cogestion collaborative avec la participation des membres des communautés locales dans les activités de conservation et de développement. Ils sont regroupés dans les CLP (comité local du parc) et les COSAP (comité d’orientation et de soutien des aires protégées).
Les appuis de la FAPBM de la Réserve Spéciale de Marotandrano ont débuté en 2014 pour les charges salariales et quelques frais de fonctionnement. L’état de conservation des principales cibles de conservation est plus ou moins stable depuis quelques années mais il reste assez bas. Ceci est dû à l’augmentation des surfaces défrichées pour la pratique de culture sur-brûlis.
