Oronjia

Catégorie

Paysage Harmonieux Protégé d’Oronjia, Catégorie V

Gestionnaire

Missouri Botanical Garden (MBG)

Superficie

1 678 ha

Localisation

Province Antsiranana, Région Diana, District Antsiranana II

Label international

Zone clé pour la biodiversité, Aire Prioritaire pour la Conservation des Plantes

Les espèces phares

La végétation de l’aire protégée est caractérisée par une formation végétale sèche dégradée sur sable et calcaire.

On y recense 290 espèces de plantes dont 70 % sont endémiques de Madagascar et quelques espèces endémiques de la région dont le Dioscorea orangeana, qui est fortement exploité par les populations locales pour leur alimentation pendant les périodes de soudure.

Cette zone du nord de Madagascar est reconnue pour son importance pour la conservation de l’avifaune et de l’herpétofaune.

Oronjia - FAPBM

Lémuriens

2 espèces

1 en danger et 1 vulnérable

Oiseaux

77 espèces

1 vulnérable

Reptiles

37 espèces

1 endémique locale en danger critique ; 5 autres espèces également en danger critique, 1 en danger et 4 vulnérables

Amphibiens

5 espèces

1 en danger

Carnivores

1 espèces

Chauves-souris

5 espèces

3 vulnérables (ex : le renard volant de Madagascar)

Autres mammifères

2 espèces

Plantes

290 espèces

201 endémiques de Madagascar (70 %) parmi lesquelles 1 en danger critique, 12 en danger et 6 vulnérables
1 endémique locale

Paysages et habitats

Forêt dense sèche basse souvent dégradée, fourré xérophytique nain, mangrove dégradée, prairies secondaires, fourré secondaire.
Particularité : Le site contient de nombreux vestiges historiques : vestiges militaires français datant de la fin du 19ème siècle jusqu’à l’indépendance de Madagascar. Existence d’un site funéraire dans une grotte calcaire sur la colline Mamelon Vert.

Pressions et menaces

Production de charbon de bois, exploitation forestière pour le bois, défrichement des forêts pour la culture, collecte de tubercules sauvages, chasse.

Valeur économique

La forêt assure le maintien des sources d’eau assurant l’approvisionnement en eau des villages riverains (pour les besoins domestiques). Faisant partie du Complexe d’Orangea, le paysage d’Oronjia a une très forte potentialité écotouristique et même pour le tourisme balnéaire.

Contribution des communautés locales

Les populations locales participent à la gestion de l’aire protégée à travers le KODINA, ou comité pour l’application du Dina (convention sociale) en faveur de la protection des ressources naturelles de l’aire protégée. Plusieurs associations locales composent ce KODINA.

Savez-vous que...?

L’aire protégée d’Oronjia se trouve sur un terrain militaire (RM5), et l’entrée y est strictement interdite pendant les exercices de tirs des militaires.Depuis quelques années, la Baie des Sakalava qui se trouve à la limite de l’Oronjia accueille un des tournois comptant pour le championnat du monde de Kite Surfing.

Les efforts et résultats de la FAPBM

La FAPBM a commencé à financer l’aire protégée d’Oronjia en 2012. Le montant total des subventions à ce jour est de 1 041 893 914 MGA. Les activités financées annuellement par la FAPBM sont les activités de conservation (contrôle et surveillance, travaux sur les infrastructures de conservation, suivis écologiques, …), les appuis au développement, IEC et les charges salariales et frais de fonctionnement. L’état de conservation des cibles de conservation ainsi que l’intégrité écologique de l’aire protégée est stable depuis 2017.

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