Les espèces phares
C’est une forêt dense humide de basse altitude. Les espèces floristiques les plus caractéristiques de la Réserve sont les palmiers avec 26 espèces.
C’est une forêt dense humide de basse altitude. Les espèces floristiques les plus caractéristiques de la Réserve sont les palmiers avec 26 espèces.
5 espèces
1 en danger et 4 vulnérables (ex : le lémur à front blanc, Eulemur albifrons)
52 espèces
27 espèces
1 espèce de caméléons en danger
23 espèces
2 espèces
1 vulnérable
3 espèces
6 espèces
273 espèces
237 endémiques de Madagascar (87 %) : 2 espèces (dont 1 palmier) en danger critique ; 4 espèces en danger et 3 vulnérables 8 endémiques locales (3 %) comme le palmier dont 1 en danger critique et 3 en danger
Forêt dense humide sempervirente de basse altitude dégradée, forêt marécageuse, fourré secondaire, prairies et pâturages secondaires.
Feux de brousse liés à la production de charbon ou à l’agriculture itinérante sur brûlis, espèces envahissantes.
La forêt fournit les matières premières pour l’artisanat et la vannerie qui procurent un revenu non négligeable aux ménages. La forêt est la source de plusieurs rivières qui assurent l’irrigation des rizières des bas-fonds.
Le mode de gestion est de type collaboratif entre le MBG et la plateforme Velon’ala, constituée de plusieurs associations locales. Ces associations locales sont les bénéficiaires directs des appuis au développement financés par la FAPBM. Ces associations assurent également les activités de conservation telles que les patrouilles et surveillance de l’aire protégée, les travaux d’entretien des pare feux et des pistes touristiques.
L’aire protégée d’Analalava est la seule aire protégée dont les pare-feux de 12km qui entourent entièrement la Réserve sont entretenus 2 fois par an. C’est une NAP à zéro feu depuis 2017.
L’année 2020 est la 9ème année des financements de la FAPBM pour la Réserve d’Analalava. À ce jour, le montant total des subventions de la FAPBM à l’Analalava est de 917 161 228 MGA. Les activités financées sont les activités de conservation (contrôle et surveillance, suivi écologique, restauration écologique, entretien de pare-feux, …), d’appuis au développement (mise en place d’AGR et de filières, formation et renforcement de capacités, …), éducation et communication (IEC : sensibilisation villageoise, site Web, participation aux JME, foires internationales, production de newsletter, …), de construction d’infrastructures (centre d’interprétation, bungalows, …) et les charges salariales et frais de fonctionnement. L’état de conservation des cibles de conservation de l’aire protégée reste à ce jour stable. La pression « feux » est maîtrisée à l’intérieur de la NAP.