Réserve de Ressources Naturelles de Maromizaha, Catégorie VI
Groupe d’Étude et de Recherche sur les Primates de Madagascar (GERP)
1880 ha
Toamasina, Alaotra-Mangoro, Moramanga
Zone clé pour la biodiversité, Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) (avec le parc national Mantadia et la réserve spéciale d’Analamazaotra)
Le climax de Maromizaha est de type forêt dense ombrophile. L’aire protégée abrite 3 types d’habitats naturels : la forêt primaire, la forêt secondaire et le savoka ou forêt en régénération après culture sur-brûlis.
La végétation appartient à différents types phytogéographiques : la flore du vent, la zone éco-floristique orientale de basse et moyenne altitude, et la forêt humide. On y recense 13 familles de plantes avec 26 espèces dont 88% sont endémiques de Madagascar.
12 espèces
3 en danger critique (ex : l’Indri indri - babakoto, et le Propithecus diadema), 2 en danger (ex : le lémurien nocturne Aye-aye) et 4 vulnérables selon l'UICN
93 espèces
3 vulnérables selon l'UICN
30 espèces
60 espèces
3 en danger et 1 vulnérable selon l'UICN
6 espèces
3 vulnérables, parmi lesquelles le fosa et la civette malgache selon l'UICN
7 espèces
21 espèces
26 espèces
réparties dans 13 familles, dont 23 endémiques de Madagascar (88%)
Forêt dense humide sempervirente de moyenne altitude, forêts et fourrés secondaires, grotte. Une zone d’exploitation de granite a été délimitée dans le zonage de l’AP, avec autorisation communale et environnementale ainsi qu’un cahier de charges.
Agriculture itinérante sur brûlis, exploitation de bois précieux et cœurs de palmier, chasse, fabrication de pots en fougères arborescentes, charbonnage.
Située sur le bord de la RN2, à proximité des parcs d’Andasibe et d’Analamazaotra, la Réserve de Maromizaha présente les mêmes attraits touristiques. Il reste toutefois à promouvoir ces attraits et les infrastructures touristiques à l’intérieur de la Réserve (circuits et sites de camping). La Réserve de Maromizaha a fait l’objet de plusieurs reportages aussi bien national qu’international. La filière apicole commence à prendre une plus grande envergure depuis 2017, ainsi que la pisciculture dont les produits sont écoulés sur les marchés de Moramanga et d’Antananarivo. La cueillette de plantes médicinales apporte aussi une part non négligeable dans le revenu des ménages.
Les auteurs des actions de patrouilles et de surveillance sont issus des communautés locales, organisées en associations. Ce sont les Polisin’ala. En même temps, ces associations locales sont les bénéficiaires des activités de développement comme l’apiculture, la pisciculture, la riziculture, …
Depuis 2019, l’aire protégée de Maromizaha n’a pas connu de défrichement de sa couverture forestière. GERP, le gestionnaire de la NAP a reçu le satisfecit de l’ONE pour cette prouesse malgré les nombreuses pressions sur les ressources naturelles de la réserve.
Les appuis de la FAPBM pour Maromizaha ont débuté en 2015. Le montant total des subventions à ce jour est de 899 500 944 MGA. C’est un site à Zéro Feux en 2019. Les principales pressions sur les ressources naturelles de Maromizaha sont les défrichements pour culture sur-brûlis, le charbonnage, la chasse et l’exploitation minière. Toutes ces pressions sont plus ou moins maitrisées actuellement dans la Réserve, renforçant ainsi le bon état de conservation des cibles de conservation de l’aire protégée.
