L’Indice d’Intégrité Biologique ou IBI de l’ensemble des aires protégées financées par la FAPBM est passé de 2,52 à 2,59 en 2021 (sur une échelle de 1 à 5). Cette amélioration est le résultat d’une baisse du niveau de menaces dans les aires protégées et des actions de conservation au niveau des gestionnaires. Dans le réseau MNP, une réforme des patrouilles a été entamée en 2020 : Au lieu de compter le nombre de carreaux visités pendant les missions de patrouille, la surveillance se concentre sur les zones de pression dont le nombre surveillé constitue l’indicateur de réalisation. Auparavant, en 2019, l’indicateur de réalisation des patrouilles (AGP ou CLP) était le nombre de carreaux visités (un carreau fait une superficie de 250m sur 250m) dans l’AP. Depuis 2020, cet indicateur est devenu le nombre des objectifs à suivre.
Le système est simple : les objectifs sont les zones de pressions et menaces. Dès qu’un incendie ou des coupes, ou autres types de pressions, est annoncé dans l’aire protégée (par les communautés et/ou par image satellite, …), les patrouilleurs intègrent cette zone dans leur planification de mission. Il s’agit d’une légère modification technique, mais son efficacité a été prouvée en 2021 avec une diminution des infractions à l’intérieur des aires protégées. Les patrouilles sont plus efficaces, car les pressions sont traitées directement. Des résultats très positifs dans la gestion des pressions (coupes et feux) et des menaces ont commencé à être constatés.
La surveillance et l’alerting par les « remote sensing data » (images satellites, drones, GLAD, …) doit être mise en place au préalable pour que les interventions soient plus efficaces, pour que les patrouilleurs puissent intervenir directement dans ces zones de pression.