Performance de gestion et de mobilisation de fonds, soutien à une liste d’Aires protégées (AP), ouvertes et suivi de performance d’un réseau d’AP, Fonds fiduciaire pour la Conservation (FFC) national indépendant collaborant avec une Agence nationale, tels sont les trois points forts majeurs de la FAPBM selon les résultats d’une évaluation transversale menée par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM). Les conclusions de l’enquête ont été présentées officiellement le 21 juin lors d’un webinaire, au cours duquel la FAPBM a partagé son expérience.
L’évaluation présente une analyse comparative de huit FFC implantés en Afrique, en Méditerranée et en Amérique centrale, globalement bénéficiaires de 19 concours de financements de l’AFD et du FFEM sur la période 2005-2019. Les critères de comparaison se sont basés sur : (i) la qualité de la gouvernance et de la gestion des FFC ; (ii) la qualité des placements financiers réalisés par les FFC sur les marchés financiers ; et (iii) l’impact des FFC sur la conservation de la biodiversité et les AP.
L’étude conclut sur la pertinence des FFC étudiés pour compléter les financements de la conservation, que ce soit à l’échelle nationale ou régionale, sur le domaine terrestre comme marin et côtier. En effet, en complément des ressources classiques, les fonds fiduciaires permettent d’assurer un financement additionnel, régulier et de long terme au bénéfice des aires protégées.
Le webinaire peut être revu ici et l’étude peut être téléchargée ici