La FAPBM investit près de 700 000 USD de son capital dans le fonds d’impact MIARAKAP. Elle compte ainsi sur les performances des start-up locales pour financer les aires protégées de Madagascar. Créée en 2005 pour assurer la pérennisation du financement du Système des Aires Protégées de Madagascar, la FAPBM a mis en place un mécanisme financier durable qui bénéficie à ce jour à 64 des 123 aires protégées de Madagascar. En effet, la FAPBM mobilise un capital et l’investit sur les marchés financiers. Seuls les revenus annuels générés sont utilisés pour financer les aires protégées. Les investissements de ce capital suivent une politique stricte d’éthique au niveau des critères Environnementales, Sociaux et de Gouvernance (ESG).
L’impact investing pour soutenir la conservation
La politique d’investissement adoptée par le Conseil d’Administration enjoint la FAPBM de consacrer 15 % de son capital sur les projets à impact environnemental et sociale, et ce dans l’objectif de renforcer son impact environnemental et social. Au-delà de la conservation du capital naturel unique de Madagascar, la FAPBM élargit donc ainsi son champ d’impact, corroborant sa volonté d’agir pour un développement humain durable.
Cette partie du capital est ainsi investi dans des projets qui contribuent à l’accès aux financements à des initiatives entrepreneuriales en faveur de la santé, de l’environnement et de l’éducation, ou encore l’agriculture durable avec une priorité particulière pour les pays d’Asie et d’Afrique et d’Amérique Latine. Par exemple, le fonds REAFII investit dans le domaine de l’énergie renouvelable en Afrique, tandis que le fonds CASEIF III focalisé sur des PME de différents secteurs (petite industrie, agro-alimentaire, énergie renouvelable, éducation) en Amérique centrale pour la création d’emploi et la protection de l’environnement.
En 2021, près de 8 millions d’USD ont été consacré à l’impact investing, générant environ 6,84% de revenus, dédiés à soutenir les aires protégées.