Pionnière en Afrique du mécanisme de financement offset, la FAPBM a discuté à bâtons rompus avec BIOFUND, Fonds fiduciaire de conservation basé au Mozambique, le 14 juin 2022 au cours d’un échange à distance. L’essor des industries extractives en Afrique questionne sur les nécessités des mécanismes de compensation à mettre en place. A Madagascar, celle-ci est réalisée de manière volontaire, à l’exemple du canadien QMM- Rio Tinto et du japonais Ambatovy.
La compensation en biodiversité est un mécanisme innovant qui mobilise le secteur privé à cofinancer des aires protégées et/ou d’autres activités relatives à la conservation de la biodiversité. Celle-ci vient en compensation des conséquences négatives résiduelles après évitement et atténuation de leurs projets/activités. La FAPBM gère le fonds de compensation au titre de la biodiversité (« offset » en anglais) du Qit Minerals Madagascar (filiale de Rio Tinto). Ce fonds est destiné à la conservation de la nouvelle aire protégée (NAP) d’Agnalazaha (Sud Est de Madagascar), gérée par le Missouri Botanical Garden.
La FAPBM souhaite élargir l’utilisation de ce mécanisme de financement pour combler le gap de financement des aires protégées de Madagascar. Des interrogations sur les limites de ce mécanisme étant encore en suspens, la Fondation continue à en dessiner le cadre avec le soutien de ses partenaires, comme le projet COMBO+ financé par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM). Pour échanger avec la FAPBM à ce sujet, écrivez-nous au mail@fapbm.org.