Antananarivo, le 29 Septembre 2023 – L’Association des Journalistes pour l’Environnement (AJE), La Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) et le projet VARUNA sont fières d’annoncer les récipiendaires de l’appel à projets de reportage « Médias #PourLesAiresProtégées ». Les organisateurs remercient l’ensemble des participants pour leur intérêt ainsi que les partenaires et le jury pour leur soutien.
Un plaidoyer pour les aires protégées
La bourse de reportage sur la biodiversité souhaite ainsi (i) Contribuer à donner un temps de parole plus important pour les aires protégées sur la scène médiatique malgache et internationale ; (ii) Mettre en lumière les lieux critiques enclavés en donnant aux journalistes locaux les moyens d’y accéder ; (iii) Soutenir le plaidoyer a l’égard des décideurs sur l’importance de la Biodiversité pour les communautés.
Après un processus de sélection rigoureux, le jury a choisi les projets de reportage gagnants dans les trois catégories établies : la presse écrite, la presse radiophonique, et la presse audio-visuelle. La sélection du reportage a été faite sur la base des critères suivants : Originalité du sujet en lien avec le thème, style de rédaction et technique journalistique, niveau de langue (français ou malgache), clarté du texte et la qualité du pitch (accroche et concision). Le jury de cette première édition était formé Blanche Gomez, Coordinatrice du Programme VARUNA ; Lova Rabary, Rédactrice en Chef de 2424.mg ; Luciano Razafimahefa, Directeur de la Communication et du Système d’Information au sein du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) ; Roda Operman, Responsable Communication et Plaidoyer de la FAPBM ; Monica Rasoloarison, Conseillère auprès du bureau de l’Association des Journalistes pour l’Environnement (AJE) et Présidente en exercice de l’OJM (Ordre des Journalistes de Madagascar).
Des journalistes engagés pour la biodiversité
Le jury et les organisateurs félicitent les boursiers sélectionnés par cette première édition :
Catégorie Presse écrite :
- RAKOTOMIARINTSOA Nirina Lalao Claude avec le reportage intitulé « Les impacts positifs de la gestion de l’Aire protégée Bemanevika – Région Sofia»
- ANDRIANTEFIARINESY Andrianjaka avec le reportage intitulé « Maromizaha : Préserver la Nature, Transformer les Mentalités »,
Catégorie Presse radiophonique :
- MANANJANAHARY Randriamihaja Clovice avec le reportage intitulé « Réserve Spéciale de Marotandrano et la vie sociale »
- SOLONIRINA HAINGOMALALA Nathali avec le reportage intitulé « L’importance de la protection des aires marines protégées, cas nosy tanikely »
Catégorie Presse Audio-visuelle :
- SOAVINDRAZANA Sindrota Anicet avec le reportage intitulé « Cogestion »
- VELOMANANA Jean Claude avec le reportage intitulé « La reconversion des anciens délinquants forestiers »
A l’issue du concours, les gagnant recevront chacun une allocation de reportage à hauteur de 3 000 000 MGA afin de réaliser leur projet de reportage.
Cette première édition a démontré l’intérêt des journalistes pour la biodivresité et les aires protégées. L’appel à projet a reçu 14 dossiers de candidature issus de diverses régions de Madagascar et souhaitant mettre en lumière des aires protégées aussi exceptionnelles les unes que les autres : Andrafiamena Andavakoera, Antrema, Bemanevika, Isalo, Lac Alaotra, Mantadia, Maromizaha, Marotandrano, Marotandrano, Menabe Antimena, Nosy Tanikely, Nosy Ve et Tsimanampetsotse.
A propos de l’Association des Journalistes de l’Environnement – AJE
L’AJE a été créée en 2014. Elle a pour but de promouvoir l’éducation environnementale en ciblant tous les citoyens. Pour ce faire, les actions menées par l’AJE portent, mais ne se limitent pas aux : reportages et diffusions des productions sur les supports médiatiques, appui aux différentes structures et organismes, organisation d’activités formelles (réunions, formations, séminaires) et/ou informelles (activités artistiques, …) portant sur l’éducation environnementale, élaboration et diffusion de supports IEC (information, éducation, communication).
L’association est aussi, depuis 2009, membre de la plateforme de l’Organisation de la Société Civile (OSC) Alliance Voahary Gasy, composée de 30 associations et siège au sein du Conseil d’Administration.
https://ojm.mg/association-des-journalistes/
A propos de Varuna Biodiversité
Le programme Varuna, mis en œuvre par Expertise France et financé par l’AFD – Agence Française de Développement vise à freiner l’érosion de la biodiversité dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien, hot spot d’importance mondiale soumis à de nombreuses pressions.
Le programme Varuna repose sur 3 axes d’interventions : (i) Structurer des réseaux d’acteurs régionaux pour inciter des efforts coordonnés de préservation de la biodiversité, (ii) Soutenir l’intégration des enjeux de transition écologique auprès des acteurs économiques, (iii)Encourager la contribution de la recherche au dialogue Science – Société à propos de la biodiversité. Chaque axe comprend deux à trois projets portés par un ou plusieurs partenaires actifs dans la zone. Avec pour tous, un objectif commun : œuvrer ensemble à la préservation de la biodiversité, au bénéfice des habitants de la région.
A propos de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar – FAPBM
Créée en 2005, la FAPBM est un fonds fiduciaire privé malgache reconnu d’intérêt public dédié à la conservation de la biodiversité de Madagascar. Sa mission consiste à contribuer au financement durable du Système d’Aires Protégées de Madagascar (SAPM), à la conservation de la biodiversité, au maintien des services écosystémiques, au bien-être de la population, à la lutte contre le changement climatique et à la promotion d’une bonne gestion au sein du SAPM. Chaque investissement dans le capital de la FAPBM génère un revenu annuel perpétuel, principalement dédié à soutenir le fonctionnement et les activités de conservation et de développement communautaire dans les aires protégées. La FAPBM est reconnue internationalement pour son expertise en financement des aires protégées, sa transparence, sa bonne gouvernance des fonds et la pertinence et la durabilité de ses interventions.