Serge Ratsirahonana, Responsable Suivi-Evaluation et Evah Ralalarisoa, Responsable contrôle interne de la FAPBM ont mené une mission de suivi dans le Parc National de Masoala au cours du mois de mai. Les missionnaires ont focalisé la visite de terrain sur les forêts littorales et la Réserve Spéciale de Nosy Mangabe, qui partage la même unité de gestion que Masoala depuis la réforme organisationnelle de Madagascar National Parks (MNP) en 2021. Les pressions sont multiples, surtout les coupes illicites de bois durs dans le parc. La campagne de vanille au mois de mai et juin constitue une pression de plus sur les ressources naturelles du parc. Cette descente complète les rencontres avec le staff de l’aire protégée, des membres du Comité Local du Parc (CLP) et du Comité d’Orientation et de Soutien de l’aire Protégées (COSAP) et la vérification des pièces financières et techniques.
La richesse de sa biodiversité ainsi que la valeur de ses services écosystémiques ont convaincu la FAPBM de financer le Parc National de Masoala en 2011. Listé parmi les 1000 destinations à découvrir avant de mourir par la chroniqueuse voyages du New York Times, Masoala interpelle par la beauté de ses paysages. Patrimoine Mondial de l’UNESCO en tant que bien sériel des « Forêts Humides de l’Atsinanana », le Parc National cumule les titres : Zone clé pour la biodiversité, Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO), site Alliance Zéro Extinction (AZE). Avec les forêts de Makira, de Marotandrano, d’Ambatovaky, de Zahamena, de Marojejy et de Tsaratanana, toutes financées par la FAPBM, cet ensemble forme un bloc forestier très vaste avec des services écosystémiques inestimables : irrigation des vastes plaines de rizières de la région et une partie de la cuvette d’Andapa (grenier à riz de la région), protection des réseaux hydrographiques et sources d’eau potable, centrales hydroélectriques, …