Andohahela © FAPBM
L'indice d'Intégrité Biotique
L’objectif général du Plan Stratégique 2022-2026 est mesuré par l’Indice d’Intégrité Biologique (IBI) des aires protégées. Elle indique l’état de conservation des aires protégées sur une échelle de 5, 5 étant la meilleure. De 2017 à 2021, l’intégrité biologique des aires protégées que la Fondation finance n’a cessé de se renforcer, la valeur cible étant de 3,5 en fin 2026. Mais en 2020, cet indice tombe à 2,52. La résurgence des menaces liés à la pandémie rendu vulnérable les habitats naturels des aires protégées. Toutefois, l’efficacité des systèmes de contrôles et surveillance ont épargné les noyaux durs et limité la déplétion des espèces cibles de conservation, ce qui a permis à l’IBI de passer à 2,66 en 2022 contre 2.59 en 2021.
Ardea humbloti dans l'aire protégée Complexe Mangoky Ihotry © Asity
Conservation de 500 espèces faunistiques et floristiques
Les financements de 64 aires protégées, pour une superficie totale de 5 300 000 ha, ont permis la conservation de 500 espèces faunistiques et floristiques dont la plupart sont endémiques à Madagascar et figurent sur la liste rouge de l’UICN. L’état de conservation des espèces cibles est resté stable. Il y a eu même une amélioration de la densité et/ou de l’abondance de ces espèces dans certaines aires protégées grâce à la protection de leurs habitats naturels et à la diminution des activités de chasse.
Nectarinia Souimanga de l'aire protégée d'Ankarafantsika © MNP
La FAPBM finance des situations d'urgence avec son Fonds d'Intervention Spéciale
Par ailleurs, la FAPBM finance des situations d’urgence. En 2022, par exemple, la FAPBM a financé 4 aires protégées avec son Fonds d’Intervention Spéciale (FIS). L’allocation de ces financements d’urgence aux gestionnaires a permis d’intervenir rapidement face à de graves pressions menaçant l’intégrité biologique de l’aire protégée.
Si le niveau des menaces sur les ressources naturelles des aires protégées financées par la FAPBM est resté stable, les formes de pressions continuent cependant de peser sur ces aires protégées. Le taux de déforestation dans les aires protégées appuyées était de 0,67 % en 2022 contre 1,5 % dans les AP non financées.