Tous les ans, une convention de financement est signée entre les gestionnaires des sites et la FAPBM pour appuyer les activités du plan de travail annuel de chaque aire protégée. La FAPBM ambitionne de mesurer les impacts de ses financements, non seulement sur la conservation des aires protégées et de la biodiversité, sur les populations locales, mais aussi sur la qualité de gestion des gestionnaires.
Le KPI (Key Performance Indicator) à été mis en place par la FAPBM pour mesurer la performance des gestionnaires par rapport aux volets de la convention. Ces volets concernent l’administration, la finance, la technique, les audits interne et externe, l’efficacité de la gestion des aires protégées,… Le KPI résulte de la consolidation des indicateurs clés relatifs à chacun de ces volets.
Depuis 2017, les valeurs du KPI n’ont cessé de croître. De 63,52 % pour les sites gérés par Madagascar National Parks (MNP) et de 59,56 % pour les Nouvelles Aires Protégées (NAP) en 2017, celles-ci sont passées à 73,61 % pour MNP et 71,21 % pour les NAP en 2020. Il est à noter que la valeur des KPI impacte positivement sur le niveau d’intégrité biologique des aires protégées financées par la FAPBM.
Des sessions de renforcement de capacités et des missions d’accompagnement sont planifiées annuellement pour améliorer la qualité de gestion.
En résumé, les financements de la FAPBM ont permis le renforcement de capacités des gestionnaires des aires protégées. La FAPBM prévoit d’aller plus loin avec l’intégration en 2021 de l’approche genre, des sauvegardes sociales et environnementales et du code d’éthique, ainsi que de la mise en place d’un mécanisme de gestion des plaintes.