16 des 21 zones humides (2 147 911 ha) inscrites sur le site RAMSAR sont abritées dans des aires protégées et bénéficient ainsi des activités de conservation menées. 7 d’entre elles sont subventionnées par la FAPBM. D’autres zones humides ne bénéficient de cette protection ni même sont inscrites sur la liste RAMSAR. La célébration de la journée des zones humides, le 2 février, en cette saison cyclonique, nous rappelle de plein fouet la nécessité de se donner les moyens de préserver ces zones.
Lacs, mares, tourbières, bassins versants, forêts marécageuses, mangroves etc. constituent tous des zones humides. A ce titre, ils abritent de la biodiversité, fournissent de l’eau (pour l’élevage, l’agriculture, l’électricité, l’alimentation, etc.) et sont des zones tampons en cas d’inondation. La thématique nationale de la célébration 2022 dénonce d’ailleurs les activités humaines à l’origine de la disparition des zones humides : « Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature ; ne pas remblayer pour garantir l’accès à l’eau pour tous, ne pas détruire pour maintenir la vie »
La FAPBM a soutenu la célébration nationale organisée par le MEDD et s’est jointe à la campagne digitale menée par le MEDD et les gestionnaires des sites RAMSAR pour sensibiliser et informer sur les 21 zones RAMSAR et le plaidoyer pour la préservation et la restauration des zones humides, notamment à travers leur intégration dans le Système des Aires Protégées de Madagascar.
