Programme de compensation

Lancement du premier programme de compensation

La FAPBM gère un programme de compensation (offset) avec QIT Madagascar Minerals (QMM), une filiale du groupe minier Rio Tinto. QMM a en effet décidé de déléguer à la FAPBM la gestion financière et le suivi de son programme de compensation à Agnalazaha, une nouvelle aire protégée gérée par Missouri Botanical Garden (MBG). Une convention a été signée entre la FAPBM et QMM en février 2019. Le programme de compensation durera trois (3) ans. Le montant total du projet s’élève à 300 000 USD.

A travers ce fonds offset, QMM finance à titre volontaire l’aire protégée d’Agnalazaha afin de compenser les impacts négatifs résiduels de leurs projets après que des mesures d’évitement et de réduction aient été prises. La FAPBM, en tant que gestionnaire financier est en charge du suivi des impacts.

biodiversité - fapbm
Agnalazaha © FAPBM
La FAPBM a signé une convention de financement avec Missouri Botanical Garden (MBG) en avril 2019. La FAPBM acquiert ainsi une expérience utile pour les futurs financements de projets de compensation.

Statut de l’aire protégée

Catégorie VI de l’UICN

Superficie de l’AP

2 250 hectares

Type de gestionnaire

Organisme Non Gouvernemental

Zone d’intervention

Forêt d’Agnalazaha, Mahabo

Date de démarrage

01 avril 2019

Durée du financement

03 ans

Autres bailleurs

GEF

Agnalazaha © FAPBM
Résultat 1

Des espaces appropriés pour des dialogues équitables engendrant des engagements et bénéfices mutuels sont fonctionnels.

Il faut que les communautés soient activement impliquées dans les processus de planification et de gestion. La collaboration avec les intervenants de base non communautaires qui ont un intérêt dans l’utilisation ou de gestion des ressources naturelles à Mahabo Mananivo, y compris les organismes publics, les ONG et les secteurs privés, doit être renforcée. Les activités incluent des : évaluations participatives communautaires, analyses des parties prenantes et consultation, renforcement de la capacité des communautés et parties prenantes, facilitation de l’établissement des comités de coordination communautaires et/ou les plateforme(s) de parties prenantes, facilitation de la planification participative environnementale en commençant avec les communautés.

Agnalazaha © FAPBM
Résultat 2

Les services écosystémiques et la conservation de la biodiversité dans les zones de conservation d’Agnalazaha sont maintenus.

Etant donné que le type de forêt existant à Agnalazaha est devenu rare à Madagascar, sa conservation sert d’abord la diversité globale. En addition, elle sert QMM dans sa compensation en biodiversité : 6 espèces floristiques et une espèce aviaire se trouvant à Agnalazaha font partie des espèces prioritaires existant dans la zone minière. Les activités incluent : suivi écologique et scientifique, patrouilles, contrôle et surveillance, restauration des aires dégradées, lutte contre les espèces envahissantes, maintenance et suivi de l’état de santé de l’écosystème et de la population des espèces prioritaires.

Agnalazaha © FAPBM
Résultat 3

La disponibilité et l’accès des communautés aux ressources forestières (ligneuses et non ligneuses) sont assurés.

La gestion durable des ressources communautaires s’effectue à la fois à l’intérieur de l’aire protégée (dans la zone d’usage) et à l’extérieur de l’aire protégée (dans la zone périphérique). Les produits forestiers peuvent être gérées par le Dina et par le COAP avec des structures de gestion communautaires KODINA et le COGE. Les activités incluent : mise à jour et mise en œuvre du plan de gestion des zones d’usage (PAGS) ; installation et gestion de pare-feu ; renforcement du Dina ; renforcement de capacité des COBAs ; renforcement des entités gestionnaires (COGE) et des COBA dans la mise en œuvre du plan d’aménagement et de gestion (PAG).

Agnalazaha © FAPBM
Résultat 4

Des facteurs contribuant à la diminution de la biodiversité et les ressources naturelles sont mitigés par les investissements communautaires.

Afin de contribuer à la conservation et aux objectifs de la lutte contre la pauvreté, le soutien des moyens de subsistance doit être des activités durables à long terme qui contribuent aux changements de comportement pour réduire les menaces et améliorer la gestion. Les partenariats sont les bienvenus et les partenaires d’exécution peuvent également collaborer avec d’autres acteurs/partenaires pour obtenir ces résultats. Les activités incluent une : amélioration de l’adoption et de la gestion des systèmes intégrés ; l'amélioration de la disposition spatiale des activités de production à maximiser les synergies, la stabilisation des collines, la réduction de l’érosion et autres impacts sur l’environnement; l'augmentation de la diversité globale du système agricole de subsistance et les cultures de rente (riz, aquaculture, apiculture, cultures pérennes de fruits et d’arbres, bétail, produits forestiers exploités de façon durable).

Agnalazaha © FAPBM
Résultat 5

La durabilité de la conservation de la biodiversité et la gestion des ressources naturelles est assurée par l’engagement des communautés et le financement pérenne.

La sensibilisation (au sens large) de la population sur la conservation et les services assurés par les écosystèmes qui contribuent à leur bien-être est nécessaire. De même, les mesures pour que des formes de reconnaissance pour la conservation, de paiements pour services environnementaux, et d’autres options financières doivent être promues. Les activités incluent la : sensibilisation de la population sur la conservation, les services écosystémiques plus précisément sur les zones de forêts et les droits d’utilisation connexes ; promotion de l’éducation environnementale ; mise en place un système compétitif orienté vers la conservation et la GDRN ; mobilisation de mécanismes de financement durables.

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