La FAPBM se prépare à prendre le relais du projet GEF-CI Boeny dont la clôture est prévue fin 2022. A partir de 2023, elle renforcera ainsi son financement pour les aires protégés de la Région Boeny (Ouest de Madagascar). Le financement en faveur des aires protégées d’Ankarafantsika, de Baie de Baly, de Mahavavy Kinkony augmentera significativement, tandis que l’aire protégée de Bombetoka Belomboka sera intégrée dans son cycle de financement pour la première fois.
Depuis 2019, le projet GEF6-CI « Conservation et utilisation durable de la biodiversité dans le paysage Nord-ouest de Madagascar, Région Boeny » a assuré un appui en faveur de ces cinq aires protégées de la Région Boeny. Dans la perspective de pérenniser les impacts du projet, une partie des fonds du projet (4 500 000 USD) a été apportée au capital de la FAPBM. Les revenus de cette contribution seront alloués annuellement aux 5 aires protégées du Boeny.
Un bilan positif à maintenir durablement
Serge Ratsirahonana, Responsable Suivi-Evaluation et Nathalie Bodonirina, Chargée d’analyse de la FAPBM se sont ainsi rendus à Majunga pour assister à la dernière réunion du Comité de Pilotage du GEF6-CI, du 14 au 17 Septembre 2022.
À l’heure du bilan, les parties prenantes se sont félicités des impacts du projet, que ce soit pour la composante 1 orientée sur les activités de conservation ou la composante 2 orientée sur l’appui des communautés. Peuvent être citées en exemple la progression des scores de gestion (METT) des cinq AP, la réduction de l’insécurité alimentaires des ménages, ou encore l’augmentation des revenus annuels des ménages.
“Maintenir durablement l’amélioration du niveau de vie des ménages est un défi de taille” a partagé Serge Ratsirahonana, Responsable Suivi-Evaluation de la FAPBM.
L’appui aux communautés, axe d’amélioration d’importance
vaient pour objectif de souligner l’importance de l’appui au développement communautaire et d’écouter les besoins des populations locales.
Une constatation commune émerge des échanges avec les communautés riveraines : les besoins convergent vers un renforcement des investissements pour mettre à l’échelle leur production ainsi que pour identifier et mobiliser des options de marchés et d’écoulement de produits. Mais il faut savoir que le gestionnaire ne joue qu’un rôle de catalyseur de développement. Pour aboutir à cet objectif, l’implication de toutes les parties prenantes est requise.