Réseau international

L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN) est une organisation non gouvernementale mondiale dont la mission est la conservation de la nature.

Au travers de sa mission, l’IUCN cherche à influencer, encourager et assister les sociétés du monde entier, dans la conservation de l'intégrité et de la biodiversité de la nature, ainsi que de s'assurer que l'utilisation des ressources naturelles est faite de façon équitable et durable.

Elle est composée de gouvernements et d’organisations de la société civile. Elle compte plus de 1 400 organisations membres et dispose des compétences de plus de 17 000 experts. L’IUCN fait aujourd’hui autorité au niveau international sur l’état de la nature et des ressources naturelles dans le monde, et sur les mesures pour les préserver.

La Fondation est membre à part entière de l’IUCN et bénéficie des échanges et apprentissages offerts par cette plateforme.

En 2020, l’IUCN a lancé son Standard mondial sur les solutions basées sur la nature. La Fondation est convaincue de cette nouvelle approche et visera à l’adopter dans ces interventions.

La FAPBM est devenue membre de la Conservation Finance Alliance (CFA) en 2020. La CFA regroupe des experts en matière de financement des aires protégées et de fonds environnementaux.

Cette inscription donne accès à différents documents spécifiques publiés par la CFA et ses partenaires. Elle permet également à la FAPBM de participer aux groupes de travail qui existent et de renforcer son réseautage dans le domaine de financement des aires protégées et de la biodiversité. Ces groupes de travail se concentrent sur le financement des aires protégées, les fonds environnementaux, les thèmes innovants en termes de financement, et le financement des zones marines et côtières.

En 2010, la CFA a publié les principes standards des Fonds Environnementaux qui sont devenus des références pour toutes les Fondations Environnementales en Afrique et en Amérique Latine. La Fondation a pu bénéficier des appuis de ses contributeurs au capital, notamment la KfW et le FFEM pour se conformer à ces principes standards. En 2020, ces principes standards ont été remis à jour. La FAPBM avait fait partie du panel lors du lancement des principes standards révisés durant l’assemblée générale du RedLAC en Octobre 2020.

Le Consortium des Fonds Africains pour l’Environnement (CAFÉ) est un réseau de fonds environnementaux basés en Afrique. Il est opérationnel depuis 2011. CAFÉ a un total de 18 Fonds Membres qui, entre autres, gèrent plus de 90 parcs et réserves qui couvrent plus de 140 000 kilomètres carrés à travers 12 pays d’Afrique. Actuellement, le Secrétariat du CAFÉ est hébergé par Le Malawi Environmental Endowment Trust (MEET) au Malawi.

Participation active dans le réseau

La FAPBM participe aux Assemblées générales annuelles qui sont organisées successivement par les Fonds membres. En 2013, la FAPBM a accueilli l’Assemblée générale du CAFE.

Au-delà des aspects statutaires, les rencontres du CAFE sont une opportunité privilégiée pour les fonds fiduciaires africains d’échanger sur les bonnes pratiques et de bénéficier d’ateliers de renforcement de capacités. Par ailleurs, la FAPBM participe aux travaux des sous-comités mis en place par le Secrétariat exécutif du CAFE pour traiter de sujets d’intérêt commun.

De par un accord de partenariat entre CAFE et le réseau des fonds environnementaux de l’Amérique latine et des Caraïbes (RedLAC), la FAPBM assiste aux assemblées générales annuelles du RedLAC et bénéficie de sessions de formations. Les membres du réseau des fonds environnementaux de l’Amérique Latine et des Caraïbes (RedLAC) gèrent un total de 53 fonds environnementaux de la région sud-américaine.

Le projet COMBO, financé par l'Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds Français pour l’environnement Mondial (FFEM), a pour objectif le développement du mécanisme de compensation, ou offset. Mise en œuvre, à Madagascar, par le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable, en partenariat avec Wildlife Conservation Society, Biotope et Forest Trend, le projet vise à concilier le développement économique avec la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques par des activités visant une absence de perte nette de biodiversité.

Le projet intervient dans quatre pays africains : Madagascar, Mozambique, Ouganda, et Guinée Conakry.