La biodiversité à Madagascar possède une valeur inestimable qui est pourtant méconnue.
En voici quelques exemples :
La biodiversité à Madagascar possède une valeur inestimable qui est pourtant méconnue.
En voici quelques exemples :
L’ensablement et l’embourbement des principales zones de culture à Madagascar constituent des contraintes majeures dans la pérennisation des pratiques agricoles dans plusieurs régions.
Sans les parcs nationaux de Marojejy et d’Anjanaharibe Sud, la grande plaine d’Andapa aurait connu de graves problèmes d’ensablement et de tarissement d’eau d’irrigation, menaçant ainsi la production rizicole de la région SAVA (Nord-Est de Madagascar) …
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Étant une nation insulaire, Madagascar est exposé tous les ans à de fortes perturbations climatiques. Les aires protégées fournissent les meilleurs moyens d’adaptation et d’atténuation des impacts du changement climatique.
Elles sont de véritables infrastructures vertes à travers tout le pays. Elles fournissent, par exemple, une protection contre les inondations et autres aléas climatiques tels que la sécheresse et les cyclones …
Afficher la suiteLa biodiversité assure un approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation. Sur les 5 versants que compte Madagascar, pratiquement toutes les rivières prennent leurs sources au sein des aires protégées, même dans la région subaride du Sud où les cours d’eau sont généralement temporaires. Ces services écosystémiques d’approvisionnement en eau d’irrigation sont assurés par les aires protégées comme Andohahela, Ankarafantsika, Tsaratanana, Zahamena, Complexe Mahavavy Kinkony, et bien d’autres.
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Que de nombreuses aires protégées abritent à Madagascar, représentent des opportunités importantes pour la pêche continentale. La FAPBM finance la gestion de quatre des plus grands lacs à Madagascar ! Il s’agit des lacs Ihotry, Kinkony, Tsimembo, et Mandrozo. Les produits de pêche dans les grands lacs de l’ouest peuvent alimenter, par exemple, les marchés des Hautes Terres (Antananarivo, Fianarantsoa). Grâce à la protection de ces aires protégées, ces activités de pêche constituent de véritables chaines de valeurs pouvant toucher des dizaines de milliers de bénéficiaires.
Qu’on retrouve principalement dans les aires marines protégées et côtières, constituent des écosystèmes uniques pour le développement de la pêche marine. À travers la gestion rationnelle de ces ressources halieutiques, de nombreuses communautés de pêcheurs peuvent sécuriser la pérennisation d’une activité économique rentable (aires protégées de Tsimanampetsotsa – Nosy Ve, Antrema, Loky Manambato, Baie de Baly, et le complexe Mahavavy Kinkony).
Les communautés riveraines à ces aires protégées peuvent être également soutenues par l’existence des écosystèmes forestiers qu’on peut trouver dans les aires protégées. Il s’agit d’activités d’apiculture (de forêts humides, de forêts sèches, de mangroves, …), de pisciculture (Maromizaha, Montagne des Français, Analalava, Antrema), d’artisanat dans les zones raphières (Mandrozo, Mahavavy Kinkony, Tsimembo Manambolomaty), voire même de production de sel dans les zones de mangroves (Antrema). Ces activités génératrices de revenus qui pourront être transformées en chaines de valeurs et constituent des alternatives économiques, pour les communautés locales, aux pressions exercées sur les ressources naturelles des aires protégées.
Classée parmi les meilleures destinations du monde par le New York Times, le Figaro ou encore Vogue, la Grande Île attire par la richesse de sa biodiversité, destination phare des passionnés de nature et d’aventures. Berceau de la biodiversité, les aires protégées reçoivent chaque année des milliers de touristes, venus découvrir la faune et la flore uniques de l’île-continent. Le tourisme subvenant à hauteur de 5 % au PIB, les activités touristiques des aires protégées contribuent à plusieurs niveaux à l’économie du pays.
En 2018, le tourisme a généré plus de 528 millions de dollars de devises pour 250 000 touristes. Certaines aires protégées du Système des Aires Protégées de Madagascar (SAPM), financées par la FAPBM sont de grands pourvoyeurs de devises étrangères pour l’économie nationale (Montagne d’Ambre, Isalo, Ranomafana, Ankarana).
Guides, restaurateurs, hôteliers, artisans, les communautés locales riveraines aux aires protégées bénéficient de leurs fréquentations touristiques.
L’ensablement et l’embourbement des principales zones de culture à Madagascar constituent des contraintes majeures dans la pérennisation des pratiques agricoles dans plusieurs régions.
Étant une nation insulaire, Madagascar est exposé tous les ans à de fortes perturbations climatiques. Les aires protégées fournissent les meilleurs moyens d’adaptation et d’atténuation des impacts du changement climatique. Elles sont de véritables infrastructures vertes à travers tout le pays. Elles fournissent, par exemple, une protection contre les inondations et autres aléas climatiques tels que la sécheresse et les cyclones. C’est le cas, parmi d’autres, des aires protégées qui se trouvent sur le littoral ouest et nord-est avec les grandes étendues de mangroves (Loky Manambato, Antrema, Baie de Baly et CMK, Kirindy Mitea, …)